Si vous suivez l’actualité, je pense que vous avez pu lire, voir ou entendre l’histoire de Naomi Musenga, une jeune femme de 22 ans, mère d’une petite fille de bientôt 2 ans qui a contacté le Samu afin d’être prise en charge car elle était atteinte de douleurs notamment au ventre. Après avoir pris connaissance de l’histoire ( si vous ne l’avez pas fait, je vous invite à trouver des articles sur internet), et en parlant avec ma soeur, nous avons évoqué la conscience professionnelle.
Avez-vous remarqué que les bonjours ainsi que les au revoir ,merci, se perdent? Nous sollicitons tous au moins une fois dans l’année un des services publics, des commerces etc qui sont essentiels au bon fonctionnement des pays mais aujourd’hui,on doit presque s’excuser de faire appel à eux. On a parfois l’impression que les gens sont justes là pour percevoir leur salaire et faire le strict minimum, ils font actes de présentéisme. Aujourd’hui qui fait son travail correctement? Je ne mets pas tous le monde dans le même sac loin de là, je suis juste en pleine réflexion. Avez vous remarqué que de manière récurrente aujourd’hui , nos requêtes n’aboutissent pas? Lorsqu’une personne répond à notre demande, on la remercie et on est super content alors que l’agent a “juste” fait son travail! C’est fou non? Avez vous déjà été mal reçu? Parfois, on nous dit à peine bonjour et on nous répond rapidement. Qui a déjà appelé dans un service et s’est fait balader de service en service sans avoir une personne qui nous répond correctement? Qui a eu droit à un conseiller le lundi qui nous fournit une réponse A. On rappelle le lendemain et un autre conseiller nous répond à l’opposé du conseiller de la veille.
Lever la main ceux à qui ça n’est jamais arrivé!
La conscience pro se perd mais attention cela ne veut pas dire qu’il ya pas de personnes qui font correctement leur travail. C’est vrai que le travail nous permet de vivre mais ne devrait on pas travailler fort comme disent les canadiens?
Et vous quelle est votre conscience pro?
Le monde a changé. C’est dommage.
Oui! Et malheuresement c’est nous qui en patissons